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Les carrières en Nouvelle-Aquitaine ; des enjeux importants dans un contexte difficile
Une enquête (2e édition) a été réalisée par l’Institut COHDA en février et mars 2024 auprès de 800 maires pour l’Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de construction (UNICEM) et avec le soutien de l’Association des Maires de Nouvelle-Aquitaine.
Les résultats ont été dévoilés la veille du Salon des élus locaux et agents publics de Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux.
Les carrières sont implantées au cœur des territoires, le plus souvent sur des communes rurales. Projet privé mais destiné majoritairement pour servir la commande publique, les industriels sont donc amenés à être en contact direct avec les élus locaux dans le cadre de leur projet d’implantation mais également et surtout durant toute la période d’exploitation, et après (évolution du document d’urbanisme, gestion des flux de transport, services rendus…). Si l’autorisation d’exploiter est délivrée par le préfet, le maire constitue l’interlocuteur principal du carrier.
Avec ou sans carrière sur leur commune, les Maires ont-ils la même perception d’un secteur indispensable à la commande publique pour déployer les infrastructures, bâtiments hospitaliers et routes ?
Quelles sont leurs appréhensions et leurs attentes, avant, pendant et après l’exploitation d’une carrière ?
Quelles sont les perspectives en Nouvelle-Aquitaine, 2ème région consommatrice de granulats en France (après Auvergne-Rhône-Alpes) ?
Cette enquête vient bien entendu en appui d’un besoin de défendre un secteur fortement impacté par le ralentissement des grands travaux d’infrastructures sur le territoire, l’augmentation des normes environnementales et des mouvements de protestation dès qu’un projet d’envergure à impact se profile dans un territoire. N’oublions pas également les prochaines échéances électorales locales dans deux ans. L’UNICEM est dans son rôle de défense de la filière.
A savoir : La Nouvelle-Aquitaine est la 2ème région en termes de consommation de granulats (après AURA).
La géologie régionale est très diversifiée et on note la présence de ressources géologiques, en quantité et en qualité, mais avec de grandes difficultés pour y accéder (urbanisme, contraintes réglementaires, environnementales…).
Néanmoins, pour répondre aux différents marchés, il est nécessaire de disposer de sites variés. Pourtant, de 900 carrières au début des années 2000, on n’en compte plus qu’environ 500 en 2022 et peu d’autorisations nouvelles sont données.
La superficie totale des carrières autorisée en Nouvelle-Aquitaine représente 0,15% du territoire régional (121 km² sur 84.100 km²).
Le transport est un paramètre important en terme de coûts, d’impact et de nuisances. Si le ferroviaire est privilégié comme ici en Deux-Sèvres, il n’est pas possible partout.
Les granulats issus de la déconstruction ne couvrent que 7 à 8 % des besoins en matériaux.
Les chiffres de l’enquête sont à retrouver ICI.
CR.
A propos : L’UNICEM Nouvelle-Aquitaine est une fédération qui assure la représentation et la dynamique des industries extractives de minéraux ainsi que les fabricants de matériaux de construction.
Ayant pour mission de défendre les intérêts collectifs des professionnels de la filière, d’assister et informer ses entreprises adhérentes et de définir et mettre en œuvre les politiques syndicales, l’UNICEM Nouvelle-Aquitaine structure ses actions autour de 4 collèges : granulats, béton prêt à l’emploi, pompage béton, collège multi-activités (minéraux industriels, ciments et roches ornementales et de construction).
Elle représente aujourd’hui 340 entreprises et plus de 660 sites industriels (carrières, centrales à bétons, plateformes de recyclage, usines de transformation.
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