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Communiqués 20 septembre 2021

L’aéroport de La Rochelle - Ile de Ré inaugure une fresque géante réalisée par l’artiste-peintre Sandrot

L’histoire débute quand l’artiste-peintre marseillaise âgée de 32 ans, Sandrot, décide de lancer un appel à projet pour fêter son 100000ème abonné sur Facebook, en offrant la réalisation d’une fresque grand format. Ses critères : que la fresque soit visible depuis l’espace public et que le lieu soit inspirant !
La société Héliberté, une compagnie aérienne d’hélicoptères implantée sur une quinzaine d’aéroports de l’ouest de la France, décide de répondre à cet appel à projet en proposant un emplacement d’environ 5m par 8m sur la façade du hangar qu’elle occupe sur l’aéroport de La Rochelle - Ile de Ré.
Cette candidature est retenue par l’artiste-peintre Sandrot mais pour un projet encore plus ambitieux : l’artiste propose de peindre la façade dans son intégralité, soit 33m de large sur 8m de haut.
Restait à avoir l’aval de l’aéroport de La Rochelle-Ile de Ré, qui, engagé dans une démarche globale en faveur du développement durable et de la biodiversité, a été séduit par le combat mené par l’artiste en faveur de la protection de l’environnement.

Inspirée par la nature et se qualifiant de « peintre animalière », Sandrot a rapidement été inspirée pour peindre un animal marin sur ce lieu entre terre, mer et ciel. L’aéroport a souhaité associer l’observatoire Pélagis, une unité mixte du CNRS et de La Rochelle-Université, spécialisée dans l’étude des mammifères et oiseaux marins, pour le choix de l’espèce dessinée. Celui-ci suggère le rorqual commun, dont la présence est avérée au large de La Rochelle, puisque le phare des baleines et le phare des baleineaux sur l’Ile de Ré doivent ainsi leurs noms aux échouages de rorquals ayant eu lieu au XVIIème siècle. Il s’agit du deuxième plus grand mammifère marin après la baleine bleue.
L’espèce, victime de la chasse jusqu’aux années 80, est aujourd’hui menacée de disparition en raison des collisions avec les navires, de la pollution des océans et des effets du changement climatique, mais les derniers recensements aériens menés par Pélagis font état d’une augmentation de la population. Une fresque qui sonne comme « une note d’espoir » selon Sandrot, qui se sert de son art comme vecteur esthétique de sensibilisation.

Il aura fallu environ une semaine à l’artiste, du 1er au 6 août, pour peindre, entièrement au pinceau et à la brosse, ce rorqual commun, représenté en taille réelle (23m de long).

A propos de Sandrot : Sandra Guilbot, alias « Sandrot » (son prénom et son nom sont fusionnés), est née à Marseille en 1989.
Elle dessine depuis sa plus tendre enfance et c’est dès l’âge de 6 ans qu’elle sent que la peinture serait un moyen de s’exprimer. Après avoir obtenu son Bac Arts appliqués, elle prépare un Master en restauration de tableaux peints. Elle se consacre entièrement à la pratique de la peinture en tant qu’artiste professionnelle dès la sortie de son Master. Sa persévérance et son investissement des réseaux sociaux depuis 2010 lui ont permis de faire connaitre son travail.
Le thème de prédilection de l’artiste Sandrot est la représentation des animaux, avec une préférence pour les fauves, grands singes ou autres animaux sauvages dont certains sont en voie de disparition.
Sandrot qualifie ses œuvres de « sauvages » qu’elle réalise principalement sur de grandes toiles, mais aussi parfois sur des murs. Sandrot puise dans la nature la source de son inspiration afin de créer des œuvres permettant de sensibiliser à la cause animale et de soutenir des associations de protection de l’environnement.
« Voilà plus de 10 ans que je peins en suivant une inspiration guidée par la nature. Le regard de mes sujets a souvent été le porte-voix de messages en faveur de la préservation des espèces menacées.
Aujourd’hui, je peins différemment pour mettre davantage en évidence l’attitude et la présence de l’animal.
La biodiversité entre dans une crise sans précédent et il est nécessaire de tous regarder dans la même direction lorsqu’il s’agit de la protection de la nature. Sensibiliser par l’expérience esthétique et émotionnelle permet d’engager bien plus que l’intellect.
Je choisis ainsi de peindre pour montrer, informer et toucher le plus grand nombre afin que le respect de la vie et la protection de la nature devienne une priorité !
 »
Sandrot



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