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SECBA, le génie civil se conjugue aussi au féminin
SECBA est un cabinet d’ingénierie spécialisé dans les études de structure en bâtiment et génie civil : dimensionnement des structures béton armé, charpente métallique et charpente bois, d’équipements publics ou privés.
Créée en 1988 par Régis Potevin, autodidacte, l’entreprise située dans le Parc Tertiaire du Grand Girac à Angoulême, n’a cessé de se développer pour compter aujourd’hui autour du fondateur, une équipe de douze salariés dont cinq ingénieurs.
Une entreprise où l’humain a de la valeur, diplômé ou non.
Non seulement Régis Potevin est direct « Dans notre métier, c’est la matière grise qui prime » mais il sait la chercher, la déceler et la faire se développer. Il s’est entouré, dans un milieu plutôt masculin, de deux femmes : Sylvie Durand depuis le début de l’aventure et Ndéye Guète Kan arrivée il y a quelques semaines.
Sylvie Durand confie : « Je suis là depuis 21 ans. J’ai appris sur le tas au début en travaillant à la main, à l’encre de chine sur le calque. Le métier a beaucoup évolué grâce à l’informatique, aux logiciels. En ce moment, je traite plusieurs réalisations en même temps, le pôle médical de Segonzac, des logements à Gond-Pontouvre, un Garden Déco à Ruffec. Pour résumer mon rôle, je façonne l’ossature du bâtiment, c’est comme un corps avec son squelette, il faut le construire solide pour qu’il ne souffre pas. », une belle définition du métier !
- L’équipe de SECBA
Quant à Ndéye Guéte Kane, sénégalaise de 24 ans, elle possède un Master 2 en Génie civil (Bac + 6). Passionnée par ce métier qu’elle a choisi tôt, dès le lycée, elle est ravie de ce poste et de la place offerte à ses compétences fraîchement acquises qu’elle compte bien mettre au service de l’entreprise. « L’accueil des collègues masculins est excellent. J’espère aller vite en autonomie et apporter toute satisfaction à mon employeur ».
Deux femmes, deux générations, deux formations et deux parcours si différents qui pourtant vont les réunir sur les mêmes projets de l’entreprise
A son actif, SECBA a réalisé les études des plus petits ouvrages aux plus grands, à 60 % en Charente. Pour les plus parlants : Nautilis, l’Espace Carat , un pont dans l’enceinte de DCNS à Ruelle , la médiathèque de Saint-Yrieix… et , plus loin , l’Ecole nationale des sous officiers d’active de Saint-Maixent l’Ecole ( l’Ensoa ), la restructuration de la tour Radio France International pour le groupe Fayat, et encore bien plus loin… une usine électrique en Angola.
Catherine Ormel
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