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Les voeux du Préfet de région : "pour une année d’espoir et de renouveau"
En ce début d’année 2010 le préfet de la région Poitou-Charentes vous souhaite de « résolument tourner le dos au catastrophisme, et de faire preuve d’enthousiasme, d’allant et d’innovation ».
Bernard Tomasini adressait ses traditionnels voeux aux picto-charentais ce lundi 11 janvier à Poitiers, l’occasion de faire le point sur une année 2009 bien terne pour notre économie.
Car malgré le volontarisme préfectoral, force est de constater que les voyants sont loin d’être passés au vert. Ainsi, au dernier trimestre 2009, la région a encore enregistré une perte de 3 232 emplois, soit un recul de 0,9% - c’est le plus mauvais taux enregistré sur le territoire. En un an, l’emploi salarié a reculé de 3,6% (2,2% en France).
Et encore : l’Etat a financé 2,5 millions d’heures de chômage partiel - une béquille certes, mais qui a redonné du souffle à de nombreuses entreprises.
Parmi les aides consenties par le gouvernement, 2009 fût l’année du dispositif « zéro charges » grâce auquel 10 000 TPE ont pu embaucher en bénéficiant d’une exonération de charges patronales pendant un an. Un plan qui a procuré du travail à 21 000 salariés en Poitou-Charentes.
N’oublions pas le plan de relance : 47 millions d’euros pour la région, dont 93% ont déjà été attribués et 73% des sommes versées (Eclairage en Deux-Sèvres sur le plan de relance à lire ici). Enfin, pour soutenir l’investissement les collectivités territoriales ont obtenu le remboursement anticipé de la TVA, soit 1,4 milliards réinjectés sur le marché.
Mais tous comptes faits cela ressemble fort à une économie sous perfusion. D’ailleurs le préfet reste prudent : « on est sur un processus positif mais l’économie picto-charentaise reste fragile » . Pour Bernard Tomasini « ce qui se joue cette année est décisif : c’est la capacité de la Région Poitou-Charentes à positiver, pour rebondir face à la crise ». Le grand emprunt voulu par Nicolas Sarkozy devrait y contribuer : le préfet promet un important soutien aux universités, aux infrastructures, aux TIC et au développement économique de notre région.
Laure Sibileau pour le Petit économiste
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