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Les énergies renouvelables au centre des projets d’entreprises en Thouarsais
Des projets de constructions eco-responsables d’entreprises du Thouarsais ont été mis à l’honneur récemment lors de la Semaine régionale de l’emploi et de l’économie.
Plusieurs de ces entreprises ont pu présenter leur réalisation :
le CAT (Centre d’Aide par le Travail) de Pompois avec sa cuisine centrale ouverte depuis un an,
le SIADE (syndicat intercommunal d’adduction d’eau) avec son nouveau siège social
la société de transport Landry avec le chantier de ses futurs locaux.
Les dirigeants de ces trois structures ont pour point commun leur volonté d’économiser les ressources énergétiques et d’avoir une démarche éco-responsable.
"Au CAT, où nous préparons environ 500 repas par jour pour diverses collectivités et cantines d’entreprises, nous sommes grand consommateur d’eau chaude aussi notre souhait était-il de limiter notre facture énergétique. Nous avons équipé le toit de 18 capteurs solaires (45m²) orientés plein sud afin de chauffer un ballon d’eau" précise Martial Brunet, directeur. "Par temps gris, une chaudière à gaz prend le relais. Quant au surplus de chaleur, il sera bientôt réinjecté dans le circuit pour alimenter directement certaines machines qui n’avaient pas été intégré à ce système lors de l’ouverture du site".
Pour le SIADE, le surcoût (9%) consenti pour l’implantation d’un puits canadien (fosse équipée d’un réseau de tuyaux qui restitue les calories du sol grâce à une ventilation double flux : 15 000 €) et pour l’installation des 340m² de cellules amorphes photovoltaïques ( similaire au Super U de Thouars, cf Le petit économiste n°7, voir en bas de l’article ) est modéré grâce aux subventions de la Région et de l’Europe (44 000 euros sur un total de 110 000 euros). La production d’électricité, variable en fonction de l’intensité solaire, permet une production annuelle estimée à 15 000kw/h revendu à EDF à 0,57 centimes (prix fin juillet 2008). Le dispositif pourra être amorti en 8 ans. Mais avant de penser rentabilité ou amortissement, M. Didier
Bourreau, directeur, insiste sur le fait que, "c’est avant tout un choix"
Quant à l’entreprise de transports Landry, sa volonté initiale était de montrer que malgré une activité polluante, il est possible d’adopter une politique éco-citoyenne. Aussi depuis la fin des années 1990, la flotte est peu à peu renouvelée par des camions répondant aux normes euro4 et euro5 et les conducteurs formés à la conduite économique. En 2007, quand Jean-Paul et Catherine Landry décident de déménager, ils conçoivent le projet avec un cabinet d’architecte et se tournent vers les entreprises thouarsaises.
L’intégralité du bâtiment a été imaginé comme une coquille « intelligente », et répond déjà aux exigences du Grenelle de l’environnement (RT2010) en matière d’isolation (petites fenêtres côté sud et grandes baies à l’ouest), d’éclairage (lumière naturelle privilégiée, cour intérieure, système informatique GTC), de chauffage (pompe à chaleur). Une immense charpente bois structure l’entrepôt, dont le toit est couvert de 750m² de panneaux photovoltaïques qui produisent de l’électricité et "s’il est possible de gagner de l’argent avant 20 ans (durée du contrat avec EDF) pourquoi pas ! Mais les 60 000 € de subventions (sur un budget global de 315 000 €) permettent surtout d’équilibrer les charges“ précise Jean-Paul Landry, dirigeant de la société. De plus, grande consommatrice d’eau, l’entreprise a investi dans une grande cuve de récupération des eaux de pluie “ pour laver les camions”, une fois remplie l’eau pourra être intégrée dans le circuit général.
Florence Morette, correspondante du Petit économiste
Le Super U de Thouars, implanté à deux pas de cette zone Talencia, est également un "modèle" en matière d’éco-construction. Pour en savoir plus, demandez le journal "le Petit économiste" chez votre marchand de journaux ; spécial immobilier d’entreprises avec une double-page de petites annonces.
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La Rochelle
1er avril 2014, 17:49Elles sont nombreuses les entreprises sur la région s’orientant vers des énergies durables. Sur le département de la Charente Maritime par exemple, où nous vivons, il n’est pas rare de voir flanqués sur les toits de différentes sociétés, des panneaux photovoltaïques. Certaines mêmes ont osé le pari de l’éolien, pourquoi pas, c’est une choix judicieux.
Dernièrement j’avais vu une grosse entreprise informatique rochelaise utiliser l’énergie des ordinateurs (vu sur une annonce immobilier la rochelle). Ainsi la chaleur dégagées par les unités informatiques au lieu d’être perdue, était récupérée et utilisée sous forme de chauffage. Un recyclage intelligent et économique.
Je pense que les entreprises en en Thouarsais font également le bon choix. Un pari sur l’avenir et en même temps un coup marketing. Un petit pas pour l’écologie mais un pas malgré tout...