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Actualités 3 juillet 2013

Le Président du MEDEF Poitou-Charentes attend de Pierre Gattaz qu’il "porte le discours de l’économie"

A quelques heures de l’élection de Pierre Gattaz à la présidence du MEDEF, Paul-François Arrighi, Président du MEDEF Poitou-Charentes et Deux-Sèvres a souhaité revenir sur la situation des entreprises dans la région et c’est un message plutôt alarmiste qui a été délivré "si on regarde les dernières données de la COFACE, 57% des entreprises de la région seraient en risque élevé de défaillance ; c’est 20% de plus qu’en 2012" souligne le président régional.
Face à cette situation, il ajoute que "les chefs d’entreprise doivent à tout prix sortir de leur solitude et ne pas hésiter à se faire accompagner dès les premiers signaux d’alerte". C’est l’une des missions du MEDEF de défendre les intérêts de ses adhérents auprès d’organismes comme l’URSSAF par exemple. Au total, 250 mandataires peuvent être mobilisés au niveau local. De plus, le MEDEF Deux-Sèvres a mis en place depuis 2008 une cellule confidentielle composée d’anciens banquiers, élus au Tribunal de commerce... qui peuvent apporter conseils et expérience aux patrons en difficultés.

Paul-François Arrighi

"Nous avons un problème de politique générale dans ce pays"

Favorable à une certaine rigueur budgétaire, Paul-François Arrighi craint qu’un nouveau choc fiscal ne soit inéluctable en 2014 et relève un "problème de politique générale" au niveau national "davantage qu’un problème de gouvernement". Membre de la commission nationale sur la décentralisation au MEDEF, il déplore une absence de vraie volonté de réformer le "millefeuilles administratif" ; relève une certaine lenteur dans la mise en place de la BPIFrance et dénonce les conditions de prêt inintéressantes pour les entreprises dans le cadre du CICE.

Bref, un discours bien pessimiste, certainement en phase avec les attentes des chefs d’entreprise adhérents du syndicat interprofessionnel qui, faut-il le rappeler, n’est financé que par les cotisations de ces mêmes adhérents (plus de 300 dont les 2/3 sont des PME de moins de 50 salariés).

Pour en revenir à Pierre Gattaz, Paul-François Arrighi estime que le fils d’Yvon Gattaz, qui fut le président du CNPF (devenu MEDEF en 1998), est un homme de consensus qui a su recueillir la confiance des principales fédérations adhérentes du MEDEF : UIMM, BTP...
Ses attentes vis à vis de cette nouvelle présidence nationale : "occuper le terrain sur les négociations en cours ou à venir dans des domaines comme les retraites, la formation professionnelle, la décentralisation, la protection sociale..." et surtout "qu’il porte de discours de l’économie" ; un discours bien trop absent des débats actuels à l’assemblée nationale et dans les médias déplore le Président régional.

CR.



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