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Actualités 19 mai 2009

La presse se cherche, les diffuseurs se modernisent

Les diffuseurs de presse, commerçants pour la plupart, sont au centre de la tourmente qui agite la presse depuis plusieurs années. Loin de se lamenter sur la baisse généralisée des ventes dans ce secteur, ils travaillent à l’évolution de leur métier.

En Deux-Sèvres, on compte environ 200 marchands de journaux. Une moitié d’entre-eux, adhérents à l’Union nationale des diffuseurs de presse, se sont réunis récemment en assemblée générale sous la présidence de Philippe Appeyroux (Président départemental, en photo ci-contre à droite, avec Frédéric Ducloyer Directeur régional de l’UNDP) et en présence notamment de François Thominet (Président de la région Ouest).

Alors que nombre d’observateurs réfléchissent à la concurrence d’Internet, à l’inpact de la presse gratuite, à la désafection des lecteurs pour la presse papier, les professionnels de la diffusion font le pari du modernisme de leurs lieux de vente et misent sur la pérennité de la presse payante.

Une stratégie qui semble tout à fait réaliste : le lien que nous entretenons avec la presse papier payante depuis des siècles évolue, certes, mais il est toujours présent. Internet est réactif, instantané et planétaire ; le journal et le magazine sont des objets qu’on peut conserver, feuilleter, prêter, anoter... Chacun doit pouvoir trouver sa place.

Quoiqu’il en soit, les diffuseurs de presse ont obtenu de l’Etat, suite aux Etats généraux de la presse écrite, l’abondement d’un fonds doté de plus de 11 millions d’euros par an et destiné à moderniser les lieux de vente et à former les commerçants. De plus, une exonération de charges personnelles a été décrétée pour l’année 2009. A hauteur de 30%, elle est destinée à permettre aux diffuseurs de passer cette année difficile.

"Nous devons rationaliser notre offre : proposer au client une palette suffisante de titres, sans surcharger non plus nos linéaires, précise Philippe Appeyroux. "Nous travaillons aussi sur une amélioration de notre rémunération -la moins élevée d’Europe- en accord avec les quelques 800 éditeurs de presse en France et les dépositaires qui nous livrent les journaux chaque matin."

Pour en savoir plus : www.unionpresse.fr

A noter que le Petit économiste est également en vente dans les principaux points presse de la région.

CR



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