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Formation 4 décembre 2008

La pratique de la langue anglaise dans les entreprises : un atout à développer

Les marchés s’ouvrent de plus en plus à l’international et les entreprises doivent pouvoir communiquer facilement avec leurs interlocuteurs internationaux. La pratique de l’anglais commercial se révèle alors être un atout indéniable. Nous avons voulu recueillir l’avis d’un dirigeant de centre de formation nouvellement installé à Poitiers : Nicolas ROOS, dirigeant du Wall Street Institute.

LPE : "Les français ne sont pas très familiers avec les langues étrangères, est ce que cette étiquette s’applique aussi dans la région ?

Nicolas ROOS : Sans hésitation oui, malgré l’afflux depuis de nombreuses années de Hollandais puis de Britanniques dans la région, les poitevins souffrent des mêmes difficultés que les autres Français. Cela s’explique naturellement par l’uniformité du système éducatif français.

LPE : Est ce que les entreprises recrutent de plus en plus des personnes bilingues pour développer leurs marchés à l’export ou forment leurs collaborateurs ?

NR : Les entreprises de la région, soit naturellement, soit poussées par les associations ou autre groupements professionnels s’ouvrent de plus en plus à l’international.

Cette ouverture les oblige à détenir des capacités d’expression en anglais qu’elles ne possèdent pas pour la majorité d’entre elles. Cette compétence nouvelle n’efface pas pour autant celles déjà détenues par les collaborateurs des entreprises. Ces dernières sont donc obligées de former ceux de leurs collaborateurs qu’elles estiment devoir utiliser l’anglais comme nouvel outil de communication. Par ailleurs, recruter des personnes bilingues est quasiment impossible sur le marché du travail actuel. Le niveau moyen en anglais au sortir du Bac est très faible et rares sont les écoles qui permettent à leurs étudiants d’approcher le bilinguisme. La norme du moment fixe l’anglais opérationnel pour des personnes issues des écoles d’ingénieurs et de commerces à un score de 750 point au test TOEIC. Cela est déjà une bonne chose mais ne garantit pas le caractère opérationnel de la personne. En clair, seules les écoles imposant une scolarité en anglais donnent les moyens à leurs élèves d’aborder sereinement le marché du travail et aux entreprises d’être certaines des qualités linguistiques des postulants.

LPE : Est-il incontournable aujourd’hui de maîtriser un minimum de notions en langue anglaise pour développer un business ou pour s’ouvrir à l’international, notamment à travers Internet ?

NR : La plupart des entreprises externalisent la création de leurs sites Internet et n’ont donc pas besoins de maîtriser l’anglais pour cela. Ces sites doivent en revanche tous être traduits en anglais pour pouvoir s’attaquer aux marchés internationaux.

Quant à savoir si la maîtrise de l’anglais est incontournable pour développer un business et s’ouvrir à l’international, la réponse est évidement oui. Laurence Parisot l’a rappelé lors d’une interview récente, les entreprises doivent faire l’effort sur la formation en anglais de leurs salariés si elles veulent pouvoir être compétitives sur les marchés internationaux.

LPE : Quels sont les produits de formation que vous proposez chez WSI ?

NR : Wall Street Institute est un centre de formation à l’anglais. Former des « non anglophones » à l’utilisation de l’outil de communication « anglais » est notre métier depuis plus de 30 ans. Pour ce faire, nous utilisons une pédagogie ciblée s’appuyant sur le processus naturel d’apprentissage de la langue maternelle. C’est donc par la pratique que nos stagiaires progressent. Nous leur proposons d’atteindre le niveau d’anglais général de leur choix ou encore d’améliorer leur anglais professionnel. Nous pouvons également proposer des formations spécifiques « métier » aux entreprises qui le souhaitent.

LPE : En quoi votre offre est elle différente de vos concurrents qui proposent de l’apprentissage à distance, ou grâce à un logiciel notamment ?

NR : Si les outils ont évolué pour s’adapter aux nouvelles technologies, la méthode pédagogique de Wall Street Institute n’a pas changé depuis sa création. Longtemps décriée, l’utilisation du multimédia a été adoptée par la quasi-totalité de nos concurrents et certains en font même un usage exclusif. Cette utilisation ne les a pourtant que très peu rapprochés de notre méthode car notre approche de l’apprentissage de la langue est globale.

Notre offre est un ensemble d’apprentissages cohérents, construits comme un tout et non comme des éléments disparates, juxtaposés dans un catalogue de cours. L’outil multimédia est indissociable des cours avec professeurs et les uns sont conçus pour compléter les autres. Il s’agit d’un mixe entre apprentissage et mise en pratique. C’est grâce à cette méthode que nos résultats sont excellents et que nous pouvons nous permettre de les garantir. Enfin, notre engagement à l’atteinte d’un objectif pour chacun de nos stagiaires, quelques soient les moyens à consentir et sans coût supplémentaire, fait que nous partageons avec nos clients un but commun. Plus nous sommes professionnels dans notre démarche, plus vite nos stagiaires atteignent leur objectif et moins ils nous coûtent, moins bien nous les formons, plus longue est leur formation et plus ils nous coûtent.

LPE : Pouvez-vous présenter votre parcours professionnel, puisque vous avez repris cette entreprise poitevine il y a peu de temps ?

NR : C’est un parcours quelque peu atypique qui m’a amené à la tête de cette entreprise puisque j’ai passé les 18 premières années de ma vie professionnelle dans l’armée. La toute récente réforme des armées devrait cependant rendre ce parcours moins rare. Mon parcours militaire a commencé comme aspirant, chef de peloton de chars en 1990. Après avoir intégré le corps des officiers de carrière en 1994, j’ai servi pendant 10 années dans des régiments des Troupes de Marine au Mans, à Tahiti et à Noyon. J’y ai tenu les fonctions de chef de section, commandant de compagnie et officier opérations. C’est lors de la dernière opération extérieure à laquelle j’ai participé en 2005 – 2006, en AFGHANISTAN, que j’ai décidé de quitter l’armée. Il m’a ensuite fallu une année pour mûrir cette décision et encore une année pour la transformer en réalité.

Le passage du monde militaire à celui de l’entreprise est un cap très intéressant mais également compliqué à gérer. Il est en effet difficile de transformer, ou au minimum d’adapter ses compétences militaires à l’entreprise. J’ai passé ma dernière année de service à l’ENSOA de Saint –Maixent où je commandais une compagnie d’élèves sous-officiers et lorsque j’ai trouvé un centre de formation en vente, il m’a paru évident que c’était là le type d’entreprise pour lequel j’étais le mieux armé."

CR.

Wall Street Institute :
- TECHNOFORUM - rue Albert Einstein - CHATELLERAULT
- 8, place Alphonse Lepetit- 86000 POITIERS - Tel : 05 49 59 59 59

Plus sur www.wallstreetinstitute.fr



  • Houvoessi H. Bruno
    1er février 2019, 09:45

    je suis un etudiant en anglais licence 2 et j’aimerais bien profiter de vos offres et bien vous servir. je vis au Benin continent d’Afrique.

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