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Initiative com, une plateforme pour de meilleures pratiques dans la commande graphique
Y aurait-il des dérives dans les pratiques de commande publique dans le secteur de la communication ?
Portée par le SPN, Initiative Com a pour but justement d’établir une sorte de "code de bonne conduite" dans les pratiques de commande graphique ; en clair :
choisir une agence avec ses références plutôt qu’une simple proposition graphique sans « briefing » préalable
éviter que les professionnels de la communication soient contraints de transmettre à leurs clients des maquettes graphiques… (souvent non rémunérées) avant même d’avoir pu exercer leur rôle de conseil
donc améliorer les relations entre des acteurs économiques irrémédiablement liés les uns aux autres
au sein de www.initiative-com.org établir un lieu d’échanges de bonnes pratiques, de témoignages... pour faire avancer dans le bon sens ce relationnel commercial entre prestataires du secteur de la communication et donneurs d’ordres publics mais aussi privés.
Mickaël Ferrec de Einden Studio, l’un des initiateurs du projet, a présenté la démarche jeudi 6 mai à la CCI des Deux-Sèvres (site de Niort) devant un auditoire malheureusement trop clairsemé.
Pourtant, le nombre croissant d’agences de communication et de création graphique, face à un marché tendu, devrait accueillir favorablement une telle initiative.
Initiative Com ayant vocation à être étendue à d’autres régions que Poitou-Charentes.
Plus sur www.initiative-com.org
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comvis
17 mai 2010, 12:28Les maquettes gracieuses, juste "pour voir" et départager des prestataires relèvent effectivement de pratiques abusives mais existantes malheureusement depuis de nombreuses années. Par ailleurs, un autre aspect nuisible au métier et à l’approche de conseil qui lui est implicite, est la tarification. Comme le graphisme et la communication se retrouvent au rayon "épicerie" sur certains sites qui proposent des logos à 50 euros, des chartes et autres prestations à prix cassés, etc. il n’y a plus de repères sur la valeur du travail. Crise oblige, le donneur d’ordre a tendance à serrer son budget tout en demandant une réalisation de haute qualité faisant ainsi jouer la concurrence sur un critère autre que la créativité. Pire encore, lorsque les effets de la crise seront amoindris, les donneurs d’ordre, habitués à une tarification "mini" ne comprendront pas une reprise de tarifs "normaux". Comment remettre de l’ordre dans tout ces processus, voila une question qui me semble également d’actualité.