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Forum Spirit Valley, à la recherche d’une reconnaissance internationale
Plus de 100 participants ont assisté au premier Forum de Spirit Valley ce 9 avril, avec la volonté affichée des acteurs du pôle de compétences packaging de défendre leur jeune notoriété à l’intérieur, comme à l’extérieur de l’Hexagone.
175 entreprises et 10 000 emplois, tel est le poids de cette filière organisée autour de ce "Spirit Valley" , outil de promotion porté par Atlanpack et son directeur, Jean Christophe Boulard (sur la photo ci-dessus).
Et si, en fait, on a rien appris de très nouveau au cours de cette première qui a rassemblé la majorité des acteurs charentais de la filière, les témoignages des invités aux deux tables rondes de l’après midi ont confirmé la multiplicité et la qualité des savoir faire qui se développent aujourd’hui à partir et autour du cognac.
"Pas de concentration aussi forte de savoir faire dans le domaine des vins et spiritueux, pas de concurrence en France, des formations initiales qui continuent à se développer, des domaines d’expertise à élargir, des collaborations à accentuer" a déclaré en préambule à la soirée, Jean Christophe Boulard dont l’ambition est que " la Spirit Valley charentaise soit perçue à l’international, comme le leader du conditionnement des boissons haut de gamme ."
Avec comme prochaines étapes : la valorisation des produits aujourd’hui vendus en vrac et la volonté de continuer à organiser des événements de portée nationale (VS Pack et VS Tech.)
Plusieurs success stories
« La filière cognac a induit une activité de packaging importante et son développement a permis le traitement d’autres spiritueux » a rappelé ensuite Patrick Brisset, président du Centre International des Eaux de vie se faisant l’historien de cette Valley où souffle l’esprit de divers créateurs, couronnés par autant de « success stories ».
On connaissait Alizé, Hpnotiq, Leblon Cachaça, on savait moins l’importance du savoir faire et de la capacité à innover des verriers de haute volée tel St Gobain-Desjonquières ou Saver Glass. Tout comme on ignorait plus ou moins la technicité nécessaire à la réalisation d’emballages et d’étuis qui habillent avec classe les meilleurs cognacs, comme les whiskies les plus réputés.
Bravo à la société belge VG-Goosens basée à Angoulême : les Ecossais et les Irlandais n’hésitent pas à confier la fabrication de leurs étuis haut de gamme aux façonniers charentais ou installés en Charente.
En tout cas, Philippe Coste le PDG du Cognac Meukow, lauréat du Pack d’Or, avec la fameuse bouteille panthère en 2005 s’est montré très convaincant pour faire le panégyrique de ses partenaires verriers et designers charentais dont la proximité permet à son entreprise beaucoup de flexibilité et autant de réactivité.
Après avoir été consacrée 1er territoire d’expertise en matière de spiritueux, avec 300 millions de bouteilles conditionnées, la Spirit Valley ambitionne désormais d’atteindre un potentiel d’activité de 600 millions de bouteilles, soit 2,5% des volumes mondiaux. C’est du moins le souhait affirmé par Jean Christophe Boulard. Un souhait qui ne relève pas forcément du rêve.
GG.
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Frédéric Bontemps
19 avril 2009, 09:37Voici une volonté de création et de reconnaissance très utile et parfaitement adaptées à notre nouveau siècle. Car les grandes réalisations se font toujours sur le fondement d’un esprit que le commun des consommateurs n’a pas encore compris. Il s’agit d’ouvrir des voies nouvelles. A quand le prix décerné par le Peit Economiste pour les réalisations d’intérêt ?
Frédéric Bontemps