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Entreprises 12 juillet 2012

ATILAC, l’industrie en bonne place sur le pôle économique Atlansèvre

Implantée sur la zone Champs Albert depuis août 2004, la SAS ATILAC évolue dans le domaine de la tôlerie et de la chaudronnerie industrielle depuis 1985. Rencontre avec Michel Barrault, son dirigeant.

Michel Barrault

« Nous avons décidé de nous installer sur le pôle économique Atlansèvre en 2004 pour des raisons de surface, mais aussi de proximité avec l’autoroute. Pour un investissement global de 3 millions d’euros, nous disposons aujourd’hui d’un terrain de 25000 m² et de 5500m² d’ateliers et de bureaux. Ce déménagement de Saint Maixent l’Ecole à La Crèche a également été l’occasion d’investir dans une chaîne de peinture et une poinçonneuse. »

ATILAC évolue sur un marché de niche sur l’ensemble du territoire national, celui des biens d’équipement intermédiaires : pétrins de boulangers, aménagements de magasins, équipements acoustiques, transports routes et ferroviaires… Récemment, la société s’est lancée dans la fabrication et la commercialisation de produits propres : cheminées à éthanol. Une façon de palier aux variations d’activité propres aux sous-traitants industriels.

« Nous travaillons essentiellement l’acier, mais aussi la tôle électro-zinguée et accessoirement l’aluminium, l’inox. Nos 3 machines lasers et notre poinçonneuse nous permettent d’effectuer des découpes jusqu’à 20mm sur l’acier et Ø150 sur le tube. Par contre, si notre entreprise dispose de tous les équipements nécessaires à sa croissance, nous avons toujours des difficultés à recruter du personnel qualifié à même de lire et d’exploiter les plans des pièces à réaliser. Un écueil bien fréquent dans le domaine de l’industrie et que nous n’avons pas manqué de souligner lors de la dernière semaine de l’industrie en mars. »

Soucieuse également de son impact sur l’environnement, la société ATILAC vient d’investir dans une presse plieuse électrique qui consomme 6 à 7 fois moins qu’une plieuse hydraulique.
Autre investissement en cours, un logiciel de FAO (Fabrication assistée par ordinateur) qui permet d’optimiser l’imbrication des pièces à découper sur une feuille de métal. Une façon d’économiser la matière première consommée qui représente 2000 tonnes de tôle et 1500 tonnes de tube par an.

ATILAC emploie 70 personnes sur le site embranché fer de Champs Albert pour un chiffre d’affaires de l’ordre de 10 millions d’euros (en croissance de 20% cette année). Un personnel qui sera prochainement interrogé dans le cadre de la mise en place d’un Plan de Déplacements Entreprises sur le pôle économique (2000 salariés concernés). Il s’agira de recenser leurs habitudes de déplacement pour étudier l’opportunité de solutions collectives plus économiques et écologiques.

Plus : www.tolerie-fine-chaudronnerie.com
www.atlansevre.fr

Publi-information à retrouver dans le journal le Petit économiste



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